Ce n'est plus un secret pour personne car les journaux n'ont eu de cesse de l'écrire, BOHOUN et TAGRO étaient en sévère discorde. De nombreuses tentatives de réconciliation sont restées sans suite heureuse jusqu’à l’arrivée du Président Gbagbo à Issia.
Les différends entre le ministre de l’intérieur et son collègue du plan sont nés depuis la période où le chef de l’Etat avait proposé BOHOUN pour être le gouverneur de la BCEAO. Convaincu que les choses iraient mieux, BOHOUN BOUABRE, heureux de cette future promotion avaient légué tous ses pouvoirs de directeur local de campagne de Gbagbo à son cadet TAGRO.
Malheureusement les pairs du président Laurent Gbagbo n’ont pas accepté son ex-ministre de l’économie et des finances au lieu et place de Charles KONAN BANNY, ancien patron de la banque devenu pour un bref moment premier ministre ivoirien. Ils ont plutôt préféré un certain Philippe-Henri DACOURY-
Alors, naissent et s’enracinent les démons de la division au sein de la famille FPI à Issia : destitution du fédéral Bahouan GAHI par le ministre BOUABRE, constitution d’une cellule de soutien à TAGRO.
De nombreux médiateurs ont tenté de recoller les morceaux sans y parvenir. La dernière rencontre qui avait eu lieu à Saioua le samedi 13 juin 2009 avait donné des lueurs d’espoir de réconciliation puisque les antagonistes s’étaient rencontrés, avaient donné l’air de s’entendre. Mais des septiques avaient trouvé de nombreux signes démontrant que cette réconciliation était de façade.
La visite du Président Gbagbo à Issia a permis de mettre fin à toutes les dissensions entre les deux poulains du chef de l’Etat. Il leur a parlé et ils ont compris. Le discours de BOHOUN, emprunt d’éloges à l’égard de TAGRO est la preuve qu’on a jeté en arrière les querelles entre les deux frères et cadres de SAIOUA.
Vivement que toute la Côte d’Ivoire emboite le pas à ses deux hauts cadres afin que le pays renoue avec la paix qui est le socle du développement.
Par KONAN Amenan Kan Rosine, envoyée spéciale